Aujourd’hui, un collègue un peu envahissant arrive dans le bureau pour papoter. C’est un gars sympa mais atteint du « syndrome du sauveur» (comme je l’ai été) avec une tendance à vouloir contrôler le caractère des gens, du type t’es trop “comme ci” ou trop “comme ça”. Sauf qu’on m’a rabâché ça toute ma vie ! J’étais toujours trop ou pas assez !
Depuis quelques temps je suis déterminée à mettre en action mon épanouissement personnel et professionnel. Alors là, c’était l’occasion rêvé pour moi. J’ai donc refusé poliment « les conseils » qu’il voulait m’apporter en expliquant que cela ne m’intéressait pas. Après un gentil petit rapport de force égotique j’ai finalement eu gain de cause…
Pour la première fois de ma vie j’ai refusé de prendre en considération les jugements, « les conseils » de quelqu’un d’autre. Alors qu’auparavant je culpabilisais d’être trop ou pas assez. Je passais mon temps à me remettre en question, à rejeter cette femme spontanée que JE SUIS.
Mais je comprends enfin que si j’ai manifesté tout au long de ma vie dans ma réalité des personnes trouvant à y redire sur ma façon d’Etre c’est parce que je ne m’acceptais pas tel que j’étais.
Je comprends que je joue, dans cette vie, une note de musique et que personne d’autre ne peut jouer cette note à ma place. Je dois jouer cette note selon mes propres règles, pas selon les règles d’autres personnes. Je pose les limites de mon humain et j’agrandis ainsi ma sphère d’expériences pour aller plus loin dans la personne que j’ai envie d’Être. Je revendique ma place, je revendique ma différence ! Qu’elle plaise ou pas. Et si elle ne plaît pas j’apprends à accepter, pour ma sérénité. Ma priorité est cette note de musique que j’ai envie de vibrer.
En libérant cette part authentique de moi-même, j'embrasse ma singularité et je trouve la force d'aller au-delà des attentes et des jugements des autres. Je choisis d'être fidèle à ma propre essence et de vivre ma vie selon mes propres aspirations. Cette prise de conscience m'a permis de faire un grand pas vers une plus grande confiance en moi et une plus grande paix intérieure.
Depuis, je me permets d'exprimer pleinement qui je suis, sans me préoccuper des opinions extérieures. Je sais que ma valeur ne dépend pas de l'approbation des autres, mais de ma propre acceptation et de ma capacité à rayonner ma véritable essence. Et c'est ainsi que je continue à avancer sur le chemin de l'accomplissement de mon être le plus authentique.
“Et Dieu a dit : “Aime ton Ennemi” alors je lui ai obéi et je me suis aimé moi-même.”
Elodie O'rourke, le 3 mars 2016
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